Les jeunes africains qui vivent au Sud du Sahara, comme au est de l’univers en developpement, ont De surcroit en plus frequemment une vie sexuelle avant le mariage

Ce phenomene reste lie a une hausse de l’age au mariage et a l’ecart qui se creuse entre l’age au premier rapport sexuel, qui est stable ou augmente moderement, et celui de la mise en union

Mensch et al., 2006 ; Delaunay et Guillaume, 2007). A Ouagadougou, l’age median a Notre premiere union reste de 20,0 ans Afin de ces dames et depasse 30 annees Afin de les hommes, alors que ces dames se marient a 17,6 annees et des hommes a 25,4 annees en milieu rural burkinabe. L’age median au premier rapport sexuel reste de 18,6 ans pour nos filles et 20,0 ans Afin de nos garcons a Ouagadougou, ainsi, respectivement de 17,4 ans et 20,9 ans en milieu rural (INSD et ORC Macro, 2004). Les donnees de l’Enquete demographique ainsi que sante (EDS) de 2003 indiquent que 35 % des femmes celibataires de 15 a 24 annees avaient eu un rapport sexuel lors de l’annee precedente a Ouagadougou, contre 19 % en milieu rural ; pour des hommes, ces chiffres sont de 52 % et 26 %. On voit que l’activite sexuelle prenuptiale est une commode generalisee, principalement urbaine, parmi des jeunes les plus instruits et aises.

Notre sexualite prenuptiale des jeunes s’est developpee en Afrique au contexte de la diffusion de l’epidemie du VIH/Sida, et de multiples interventions visant a promouvoir des comportements sexuels sans risque ont cible ce groupe d’la population lors des deux dernieres decennies.

Les informations d’enquete montrent que si l’utilisation du preservatif a augmente dans la periode, des rapports sexuels des jeunes africains restent insuffisamment proteges (Cleland et Ali, 2006 ; Hindin et Fatusi, 2009). Une enquete representative en quartiers effectuee par l’Observatoire de population de Ouagadougou en 2010 montre que parmi ces dames non mariees ayant des besoins de planification familiale (elles ont deja eu des rapports, ne semblent pas enceintes et ne veulent gui?re d’enfants dans les deux ans), 23 % utilisent une methode moderne (exclusivement le preservatif et la pilule), ainsi, 62 % des methodes naturelles, principalement l’abstinence periodique (Rossier et Ortiz, 2011). Ce faible recours a toutes les methodes modernes se traduit par un taux d’avortement clandestin eleve chez nos jeunes femmes (Shah et al., 2004). Au Burkina Faso, une etude recente estime le taux d’avortements clandestins a 25 Afin de 1 000 jeunes femmes de 15 a 49 annees sur un plan national (Sedgh et al., 2011). Cette commode est plus frequente tout a l’heure, ainsi, concerne avant tout les jeunes femmes : a Ouagadougou, 74 % des femmes seront hors union i  l’instant de l’avortement et 82 % n’ont pas encore d’enfant (Kabore et al., 2009).

3La sexualite prenuptiale en Afrique a fait l’objet de nombreuses recherches des le commencement des annees 1990, et l’interet pour cette thematique s’est renforce avec le constat des lacunes de prevention chez des jeunes. Les premiers chantiers dans votre domaine constatent que les adolescents se detournent des valeurs coutumieres qui, dans la plupart des societes africaines, condamnent votre sexualite avant le mariage [2] (Sawadogo, 1993 ; Bardem et Gobatto, 1995 ; Ouedraogo, 1996 ; Ouedraogo et al., 2006). Ces changements de representations paraissent enfile concernant le compte de l’affaiblissement du controle social des aines sur les cadets et de la diffusion des valeurs occidentales, lies a l’urbanisation souvent mentionnee comme facteur une hausse une sexualite hors union (Kobiane et Yaro, 1996). D’autres travaux portant dans la aussi periode montrent l’abandon progressif des mariages arranges (Bledsoe et Pison, 1994).

4Des chantiers plus recents soulignent que ces https://lh3.googleusercontent.com/iYypMglkNduO83SG_IJxqdxc5HmX1c87DtuvKxqwUjwpZFpwduDOhPta8VwFFa7Oo6Bs” alt=”rencontre corГ©enne”> evolutions ne se font pas en rupture au milieu des traditions du passe : elles prennent des formes qui en restent amis par plusieurs aspects. Ainsi, les conseil matrimoniaux « libres » restent penses en fonction des normes et aspirations d’la famille, et l’approbation des familles demeure primordiale au processus matrimonial (Attane, 2007). On observe aujourd’hui a Ouagadougou, comme dans d’autres villes africaines, une imbrication des deux modes de vie coutumier et occidental, a tel point qu’il pourrait i?tre errone de vouloir opposer 2 realites sociales distinctes (Calves, 2007 ; Mazzocchetti, 2007). Il va falloir rappeler qu’en raison d’une croissance urbaine tres rapide et de l’exode rural, les villes africaines seront habitees par maints natifs du milieu rural. En quartiers peripheriques suivis par l’Observatoire de population de Ouagadougou, 52 % des adultes encore de 15 ans seront nes en milieu rural (Rossier et al., 2011).

5Des des premieres etudes sur la sexualite prenuptiale, l’echange de relations sexuelles par nos jeunes filles contre des interets retient l’interet (Cerpod, 1996 ; Kuate-Defo, 1998 ; Calves, 1999 ; Silberschmidt et Rasch, 2001 ; Poulin, 2007), ainsi que le sujet des strategies feminines deployees dans la recherche d’un mari : diverses observations montrent que des jeunes jeunes femmes privilegient des relations asymetriques du point de vue de l’age et des ressources economiques, puis s’exposent a des prises de risque plus ou moins conscientes, une grossesse « non desiree » pouvant les aider a sceller une union (Gorgen et al., 1998 ; Calves, 1999 ; Silberschmidt et Rasch, 2001 ; Luke, 2005). Pour Poulin (2007) et Attane (2009), les echanges d’avantages contre des rapports sexuels ne semblent pas vraiment des transactions, mais font partie du mode de relations habituel entre nos sexes.

6Ces travaux sur les « nouvelles » sexualites prenuptiales feminines, bien que d’un apport certain, ne rendent pas compte de l’ensemble des formes de sexualite prenuptiale qui ont emerge ; ils occultent en particulier la diffusion de l’ideal du couple amoureux, ainsi, la survivance de l’abstinence premaritale. Les motivations des hommes y paraissent minimum discutees. Enfin, la question du lien entre prevention des dangers et formes de sexualite prenuptiale n’y est gui?re traitee.

7D’autres recherches se paraissent penchees non jamais i  propos des motivations d’la sexualite avant le mariage, mais sur la relation positive qui y a entre l’egalite des partenaires et la prevention des risques une sexualite. Ces travaux montrent que les jeunes meufs engagees dans des relations inegalitaires (differences d’age, inegalites de ressources) « ont le dessous » au sein des negociations portant dans l’instant des rapports sexuels et Notre prevention des risques (Langen, 2005 ; Wolff et al., 2000 ; Blanc, 2001 ; Bozon et Hertrich, 2004 ; Rwenge, 2003 ; Luke, 2005 ; Brook et al., 2006). Ces etudes n’explicitent toutefois nullement des mecanismes menant les jeunes hommes a faire fi d’la prevention et les jeunes filles a accepter des relations non protegees hors mariage.


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